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MAMÃ

« Mon épée sera la plume de mon existence narrée. »



Nom : Adéaaïk
Prénom : Mamã
Titre : L'épée à la plume damnée
Âge : 27 ans
Orientation : Homoromantique
Royaume : Kireïde
Métier : Ancienne mercenaire, elle aide désormais son père à gérer la forge familiale.
Classe : Myrmidon marquée
Arme : Mamã se spécialise dans le maniement des épées à une main. Bien que grâce à son père, elle puisse tout aussi bien maîtriser la hache de guerre.
C'est avec la lame confectionnée avec amour par sa mère, que la marquée se bat généralement. Bien que la lame, éméchée par les longues années qu'elle a subi et sa fabrication... bancale, ne soit réellement d'un grand secours. Ou même par le manche, inadapté à la poigne forte et déterminée de Mamã, dont le cuir pourra causer de légers dommages sur sa peau. Cependant en temps de guerre, elle s'efforcera de prendre en sa compagnie une arme bien plus... favorable aux combats.

Physique & mental

Taille : Un mètre quatre-vingts neuf
Poids : soixante-dix kilos
Cheveux : Bruns
Yeux : Carmins

Son attitude : Discrète et silencieuse serait les meilleurs adjectifs pour la décrire ; de par son statut de Marquée, Mamã tente de ne pas attirer l'attention pour ne pas créer plus d'animosité à son égard. La brune en aurait presque oublié comment se déroule une conversation, comment parler à autrui sans pour autant en finir par sortir les armes. La femme préfère donc ainsi garder ses mots pour elle-même, quitte à se faire passer pour muette. C'était sa mère l'experte en mots, après tout, pas elle.
Néanmoins, si l'on ne peut rien tirée de son dialecte, on pourra cependant notée une certaine fierté dans sa posture. Se tenant droite en tout circonstance et refusant de courber l'échine, Mamã se trouve dotée de "la fichue prestance idyllique des Adéaaïk", comme s'amusait à le dire sa génitrice.
Autre(s) :
▬ Son corps est parsemé de diverses cicatrices, certaines petites, presque invisibles, d'autres assez volumineuses, s'étendant sur sa peau.
▬ Sa marque se trouve sous son œil droit.


« J'étais fière de ce qu'était devenue Mamã au fil des ans ; une jeune fille pleine d'entrain et toujours prête à apprendre de nouvelles choses. La mère que j'étais appréciais son dévouement et sa ténacité. Même si parfois, j'étais navrée de voir à quel point elle pouvait-être timide ! Se cachant la plupart du temps dans mes jupons, elle n'accordait à personne d'autres que moi et son père sa douce et adorable voix. Mais au fond, je ne pouvais lui en vouloir ; beaucoup n'appréciait pas la jolie marque qui ornait son œil. La traitant de monstre et d'abomination, ce qui réfuta mon mari et moi-même. Ma fille était un véritable ange, aux ailes immaculées et à l'âme pure. Malheureusement, mes dires n'avaient aucune importance et bien souvent, c'était du bout de l'épée de mon compagnon qu'on cessait de dires de telles sottises. » † Extrait tiré d'Ailes blanches, auteur inconnu.


« Au fur et à mesure des années, je vis avec effrois ma fille prendre partis des entraînement de son père. Mamã maniait l'épée à merveille, bien plus que la plume que je m'efforçais de lui faire tenir. Et mon mari ne fit rien pour la changer ; il l'accompagnait même dans cette folie ! Beaucoup de mères auraient été fière de voir leur enfant ainsi se défendre, attaquer, parer et repousser son opposant. Mais je ne vis pas cela ; ma tendre et estimée enfant se voyait devenir bien plus caractérielle et brutale. Elle ne me souriait que rarement et rentrait désormais le corps parcourut de multiples plaies, dut à ses entraînements. Mais si moi j'en étais outrée, mon mari et elle-même en riait. Une certaine complicité naissait entre les deux et peu à peu, je me rendis compte qu'elle s'éloignait de moi. Préférant ses entraînements et ses combats à nos journées entre femmes. Mamã était une véritable guerrière dont l'épée était la plume, ses techniques les mots et ses adversaires la feuille. » † Extrait tiré d'Ailes blanches, auteur inconnu.


« Ma fille était devenue une véritable brute, sans foi ni loi, qui ne jurait que par les plaies laissées par sa damnée épée. Tout comme son père... A seulement vingts ans, elle se laissa aller à ses meurtres atroces, prônant que c'était pour notre survie. Je n'avais plus le droit au tendre sourire de mon enfant, mais à ses grimaces de douleur quand je la soignais. Mon mari en était fier, la plongeant un peu plus dans ces atrocités, qu'ils juraient être juste. Et moi, morte d'inquiétude, je sentais mes membres s'épuisées par ce travail qu'ils me donnaient en plus ; malgré tout, je décidai de ne rien montrer. Après tout, j'étais comme ma tendre enfant. Une femme fière et autonome. Bien que sa douceur et sa tendresse semblait s'être envolées en même temps que mes espoirs à son sujet.   » † Extrait tiré d'Ailes blanches, auteur inconnu.


« Et aussi étrange que cela fut, je vis un certain changement chez mon enfant. Peut-être s'était-elle rendue compte de mes difficultés à accomplir mes tâches, mais désormais, elle s'était décidée à m'aider, m'accompagner.
A m'aimer, enfin, comme des années durant.
J'avais retrouvée le sourire, bien que léger, mais sincère de ma tendre et chère. Ses colères s'étaient calmées et même si je n'avais la chance de l'entendre qu'une fois par semaine, je fus néanmoins heureuse de pouvoir enfin retrouvée mon petit ange. Qui garda tout de même son caractère fort ! N'hésitant pas à lever le fer face à un homme ou une femme ayant osé insulter le nom d'Adéaaïk. Cette partie d'elle ne me gêna plus ; j'avais finis par capitulé. Si ma fille refusait de tenir la plume, et préférait la lame, alors soit. J'acceptais son choix et tout comme son père, je finissais pas l'encourager dans sa démarche. Bien que j'espérais qu'elle arrête ces meurtres. Cela me dégoûtait. Contrairement à Mamã qui m'avoua ne rien ressentir -que ce soit de la culpabilité ou de la rancœur à l'égard de ses cibles- durant ses meurtres. Ainsi soit-il. J'acceptais ce trait de sa personnalité. Difficilement, mais je le faisais. Après tout, j'étais prête à tout pour pouvoir profiter un peu plus de ma tendre et estimée fille... Rattrapée toutes ces années perdues, gâchées. J'aimais mon enfant, pour sa brutalité, son calme, sa discrétion, son aide, sa timidité et son courage. Pour ces parties les plus sombres qu'elle ne cachait pas, à cette tendresse et cette douceur que, je savais existante. »
† Extrait tiré d'Ailes blanches, auteur inconnu.


† Anecdotes †

▬ Mamã ne sait pas parler aux femmes ; si elle arrive à ignorer les hommes, même quand ceux-ci lui parle, ce n'est pas la même chose du côté des dames. Pouvant rougir de manière inexpliquée, toussotant et perdant même pendant quelques secondes sa posture assurée au simple contact. Voilà pourquoi la brune se montrera bien plus distante avec les femmes, qu'avec les hommes. Quand bien même, d'un certain point de vue, elle le soit avec les deux.
▬ Elle aime la boisson et ne se le cache pas. Cependant, elle sait quand s'arrêter et ne va jamais jusqu'à se saouler.
Journal d'une vie




« J'ai toujours imaginé l'amour comme étant quelque chose de... superficielle. J'étais un peu comme ces femmes soit disant "forte" et autonomes, n'imaginant pas un seul instant vivre avec quelqu'un d'autres. D'autant plus que ma nature d'Algiz faucon m'empêchait, d'ainsi, vivre, m'enchaîner à un quelconque être. Se fut ma façon de pensée pendant un long moment, approuvée par mes géniteurs qui n'appréciaient de me voir un jour faire ma vie et partir du domaine familiale. Mon esprit critique, renfermée et solitaire de romancière m'encourageait dans cette lancée ; j'étais bien trop obnubilée par l'écriture et ces univers, ces personnages que je créais au travers de ma plume.

Mais se fut une grossière erreur de parler ainsi, aussi vite. Il ne fallut qu'un jour pour que mon cœur puisse désapprouver mes dires. En un instant, en un battement de cils, je me vis tombée follement amoureuse d'un humain. Niais, idiot et incroyablement naïf, néanmoins dotée d'un courage que j'enviais, tant il semblait sincère. Je savais que cette histoire d'amour n'allait pas duré. Qu'au final j'allais... Tombée. Comme toutes et tous ces Algiz dont les Dieux leur avaient interdit un quelconque amour avec une personne de l'autre race. Mais même en ayant conscience de ces répercussions, graves et de la réaction de mes parents vis à vis de mon choix je... Je décidai de succomber à mon amour, à mon plaisir. Que grand bien fasse aux Dieux ! j'aimais Hery, du fond de mon cœur. J'aimais cet humain maladroit dans ces gestes comme dans ces paroles, dont l'épée, cependant, jamais ne doutait. J'étais un femme condamnée, certes. Mais aussi comblée. »
† Extrait tiré du Journal d'une Algiz, auteur inconnu.



« Quand vint le jour ou je perdis mes pouvoirs, j'eus peur. Hery m'aimerait-il, même en ayant une ancienne Algiz à la charge ? Incapable de se transformer ? Durant de longs moments, nous fûmes tout deux en froid, ignorant l'autre. Plus les jours passaient et plus j'avais l'impression d'avoir... De regretter. Non pas à cause du faite que je ne pouvais plus me transformer, ou que ma famille me manquait mais, j'avais simplement peur d'avoir déçu mon aimé. Je perdis l'inspiration pour mes romans, l'appétit, la soif. Je me laissais dépérir, muée par une subite envie de tout arrêter. Je ne savais plus quoi faire ; je venais de perdre tout mes repères, ce qui me permettait de savoir quoi faire, quoi dire, quoi penser.

C'est donc en ayant cru avoir tout échoué que je tentais de... D'en finir. Décrire un tel sentiment d'abandon et de désespoir m'est impossible. C'était bien trop soudain et imprévisible. Heureusement pour moi, il eut Hery pour m'aider. Pour me sauver. J'avais interprété notre situation de manière égoïste ; bien entendu que je n'étais pas la seule que notre condition affectait. Lui aussi, d'une certaine manière, avait peur d'avoir fauté. De m'avoir gâché ma vie d'Algiz. Une pensée que me dépêchais alors de lui retirer de l'esprit : j'étais la femme la plus heureuse au monde, à ses côtés en tout cas. Et j'en fus d'autant plus sûre quand j'appris, de la plus merveilleuse des façons, que j'attendais le fruit de notre amour en moi. Ce fut le plus beau cadeau que m'offrit Hery à ce jour. »
† Extrait tiré du Journal d'une Algiz, auteur inconnu.



« La naissance de Mamã fut la chose la plus douloureuse, mais aussi la plus merveilleuse, qui m'eut arrivé. Hery aussi, fut heureux de voir cette bouille d'enfant, si semblable à la mienne. À tel point que j'en fus un instant... Déroutée. J'eus l'impression de me retrouver face à mon propre reflet -bien que celui-ci eut une apparence bien plus juvénile-. Et même quand je vis la jolie marque autour de son œil, je ne ressentis aucun dégoût vis-à-vis de cet être si innocent. Je trouvais même que ce dessin s'harmonisait à merveille avec son visage si adorable ses pupilles brillants d'une certaine malice. Je fus si heureuse de pouvoir contempler mon enfant, que je n'eus même pas remarqué ces perles salées qui coulaient le long de mes joues, étirées en un sourire sincère ; nous étions enfin une famille. Cette famille dont j'avais tant rêvé, cette vie que je n'aurai crue... possible. Je me souviens m'être alors posée contre le torse de mon aimé, serrant cette chose si fragile et douce contre ma chair, mon front collé au sien et avoir profité de cet instant de bonheur durant de longues minutes, que je ne vis pas passer. Je me sentais enfin chez moi.  » † Extrait tiré d'Une Marque d'Amour, auteur inconnu.



« L'éducation de Mamã fut pour le moins... compliquée. Elle était sérieuse, mais étant âgée de sept ans, je vis qu'elle avait d'énormes lacunes et que son apprentissage la peinait horriblement. Je le savais, je l'admettais. Je voyais bien qu'elle rêvait de sortir, prendre les armes et accompagnée son père à la chasse. Mais je n'osais la laisser faire ; et si elle se blessait ? Et si elle se perdait ? Et si Hery la confondait avec une bête sauvage ? Je faisais confiance en mon aimé. Mais pas en la nature curieuse et énergique de ma fille. Une curiosité que je savais, pouvait s'avérer dangereuse voir mortelle. J'avais peur pour mon enfant, comme toute autre mère. Et c'est pourquoi j'ai décidé de persévérer. Je m'acharnais à lui faire tenir une plume, l'aidant à écrire ce qu'elle n'arrivait pas à reproduire, à comprendre les phrases qu'elle ne savait déchiffrer. Mais rien n'y faisais ; elle continuait de lâcher l'affaire, ne croyant pas en ses capacités et bientôt, je fus navrée de voir que notre relation se ternissait ; elle ne cessait de me répondre et de me contredire et nos disputes étaient de plus en plus fréquentes. Hery fut aussi navré de remarquer à quel point nous avions autant de mal à enfin trouver un terrain d'entente, mais il ne put rien faire ; Mamã refusait de l'écouter. J'étais devenue la méchante à ses yeux, celle qui la forçait à faire quelque chose qu'elle n'appréciait pas. J'étais devenue la méchante...

Cette situation me peina énormément ; comment pourrais-je seulement retrouver l'amour de ma fille, sans pour autant laisser tomber son apprentissage ? Je ne vis aucune issue à ce problème. Je décidai donc de poursuivre mes efforts, quitte à ce que ma fille me haïsse. De toute façon, j'étais persuadée que par la suite, elle comprendrait mon choix.

Je ne me rendis pas compte à ce moment-là, que ce n'était pas elle que j'espérais persuader du meilleur... Mais bien moi. »
† Extrait tiré du Une Marque d'Amour, auteur inconnu.



« Je savais que Mamã aurait des difficultés dans sa vie, à cause de cette marque qui ornait sa si jolie prunelle carmin. Je le savais. Mais jamais je ne me serais douté que cela lui arrive si tôt... A l'âge de douze ans, je ne pensais pas qu'elle serait confronté à cette si brutale réalité ; personne n'appréciait les marqués.

Ma fille était une enfant si adorable et gentille, bien qu'incroyablement timide, jamais elle n'avait osé faire de mal à quiconque. Alors pourquoi devait-on être si injuste avec elle ? Je ne le saurais sûrement jamais. Cependant, je pouvais être sûre que ces personnes, si ignobles et indifférentes, paieront un jour pour tout ce mal qu'ils ont osé commettre envers ma fille. Et envers tout autres marqués. Par une force venue d'en-haut, je l'espérais. Sans que cela vienne de ces fichus Dieux qui avaient maudit ma fille, née, innocente, d'un amour entre deux êtres sincère dans leurs sentiments réciproques.

Mais malgré mes prières, vaines, je me rendis compte que ma fille était bien trop touchée par ses moqueries qu'elle subissait fréquemment. J'eus beau lui dire de les ignorer, que sa marque était la plus belle chose qu'il m'était donné de voir, elle ne crut aucune de mes paroles. Restant dans son mutisme, refusant de nous adresser la parole, en proie avec ses propres démons. En tant que mère, j'ignorais quoi faire ; la forcer à parler ? Bien sûr que non. Il était hors de question que je brusque ainsi ma fille. Tenter de la raisonner ? Je l'avais déjà fait maintes et maintes fois, pour n'avoir le droit qu'à son regard plissé, remplis d'une telle rage et d'une telle terreur.

J'étais sa mère et pourtant, même en tant que telle, j'ignorais quoi dire, que faire. Je restais ainsi impuissante, face à son refus de discussion, tentant néanmoins de garder un œil sur elle ainsi que sur ceux qui osait rire de sa marque. Ce fut cependant mon mari qui arriva à les faire taire. Par menace. J'en fus outrée mais... Je ne pouvais rien faire d'autre. C'était la... Meilleure solution. Pour ma fille, j'étais capable de tout accepter. Pour son bonheur. Et... Pour simplement... Pouvoir admirer de nouveau son sourire rayonnant de joie, ses yeux pétillants... Oui, pour cela, j'étais capable de tout.  »
† Extrait tiré du Une Marque d'Amour, auteur inconnu.



« Je fus navrée du chemin que commençais à prendre Mamã... Entraînée par son père, elle prit l'habitude de ses journées passée dans la forêt à manier cette fichue épée. J'aimais mon mari, sincèrement, mais j'étais contre tout ça. Je refusais que ma fille devienne ainsi une brute, une meurtrière. Pourquoi devait-on forcément prendre les armes ? Ne disait-on pas que la plume était bien plus forte que l'épée ? Alors pourquoi ma fille s'entêtait-elle à refuser de la tenir ? Et préférait ainsi le manche de sa fichue lame ?

Bien entendu, à l'heure où je vous écris... Je comprenais pourquoi ma fille avait fait un tel choix. Et en tant que mère, j'aurai dû le comprendre. Encore maintenant... Je m'en veux. Ces moqueries qu'elle avait subies quotidiennement... Ils auraient dû me mettre sur la voie ; ma tendre et chère fille s'entraînait pour leur répondre. Et même si encore maintenant, je ne conçois pas l'idée qu'on puisse répondre d'une telle manière, je... Je ne peux pas réellement lui en vouloir sur son choix. Moi qui m'évertuais à l'obliger à manier les mots, je ne m'étais pas encore rendue compte à quel point ce domaine -la littérature- ne lui correspondais pas. »
† Extrait tiré d'Une Marque d'Amour, auteur inconnu.



« Ce qui me gêna le plus, dans ce chemin qu'avait choisis de prendre ma fille, c'était bien sa relation avec son père. Je reconnaissais que j'étais jalouse et extrêmement possessive. Mais les voir ainsi rire ensemble, alors que moi je n'avais même pas le droit à un sourire de sa part... Je ne pouvais pas m'empêcher d'envier mon mari ; mon propre mari ! Je me trouvais pitoyable, à ainsi jalouser l'homme de ma vie. Seulement, je n'y pouvais rien. Et les années qui suivirent ne firent qu'accentuer ce sentiment si néfaste, pour le bon déroulement de notre famille. Mamã ne changea pas de comportement et même en étant alors âgée de seize ans, je sentis toujours cette même tension entre nous. Et celle-ci me dévorait de l'intérieure ; je me sentais affaiblir de jour en jour. Ayant de plus en plus de mal à accomplir des tâches aussi facile que laver le linge, ou bien nettoyer les chambres... Bien entendu, je n'osai rien dire à Hery, par peur de sa réaction ainsi que de celle de mon enfant... Je préférais ainsi me laisser décrépir, épuisée. Les années que je portais derrière moi commençant peu à peu à me peser sur les épaules. La plume que je tenais auparavant, décidée, tremblait désormais dans ma main ridée, m'efforçant ainsi de ne pas la faire tomber.

J'avais honte de ce que je devenais. Je détestais ce que je devenais. Je ne souhaitais pas vieillir, pas quand je savais ma fille aussi loin de moi. Je ne voulais ni la perdre elle, ni mon mari. Je refusais de m'approcher un peu de la mort. »
† Extrait tiré d'Une Marque d'Amour, auteur inconnu.



« Ma fille était fait ; devenue mercenaire, elle s'était décidée à devenir mercenaire. Tout comme son père. Je n'arrivais pas à concevoir que leurs mains, désormais, étaient tâchées de sang. Je n'arrivais pas à les imaginer tuer, sans réelle raison valable. Hormis leur insupportable excuse : "Nous faisons cela pour survivre.". Il est vrai que la forge de mon mari ne nous rapportait pas énormément ; nos clients nous appréciaient et louaient nos sourires et notre bonne compagnie, cependant, nous étant éloignés de la ville pour ne pas subir plus de blâmages sur notre amour et la naissance de Mamã, la clientèle se faisait rare. Et même si nos maigres économies arrivaient tout de même à nous payer un mois de vivre, je me doutais que nous n'arriverons pas à tenir longtemps ainsi... Mais... Même en ayant cette idée en tête, je n'arrivais pas à accepter leurs meurtres. Ne pouvait-on pas gagner de l'argent par d'autres moyens ? Ne pouvaient-ils pas éviter de se mettre en danger, ainsi ? Bien sûr que non. Il en allait de notre survit, à nous.

Cependant, même en sachant que cela était inévitable, je ne pouvais m'empêcher de les blâmer. Me laisser ainsi seule, alors qu'il passait du temps entre père et fille me pesa sur le cœur. Ils étaient si liées... Et moi ? Je n'étais plus qu'un vieux tas de débris, incapable de quoique se soit et dont sa propre fille la haïssait. En plus de cela, suite à ses efforts qu'ils me forçaient à accomplir, j'enchaînai les évanouissements. N'arrivant plus à supporter le poids de leurs linges, je m'écroulai à longueur de journée pour ne me relever que la nuit, quand ils se décidaient à rentrer et me remarquaient ainsi, dans ce piteux état. Je savais mes jours compter. Que bientôt, j'allais devoir rendre l'âme, laissant ainsi mon tendre mari et ma douce fille seules. Je le savais. Et pourtant... Je n'arrivais pas à l'envisager une seule seconde, bien trop effrayée par cela. »
† Extrait tiré d'Une Marque d'Amour, auteur inconnu.




« Peut-être était-ce à cause de ma nouvelle condition -catastrophique- de vie, mais je sentis Mamã se rapprocher peu à peu de moi. Je vis avec joie nos liens se recréer, lentement, mais sûrement. Ma tendre fille ne changea cependant pas et poursuivit ses meurtres, gardant ainsi ce caractère froid et brutale qui me faisait tant peur. Même si à présent, il me rend bien plus fière d'elle. En bref, je fus étonnée de la voir ainsi compréhensive et serviable en ma présence ; elle se chargeait d'ailleurs des tâches ménagères de la maison, en plus d'aider son père à la forge. Son attitude me fit chaud au cœur, tout me ramenant brutalement à la réalité : je n'étais plus capable de rien. Cela ne sembla pas affecter ni mon mari, ni mon enfant, ne jugeant cela sûrement pas si grave et surtout, naturelle. C'était d'une certaine façon... Normal.

C'est ainsi que notre relation, à nous trois, se solidifia et que, malgré mon âge avancé, j'arrivai à rattraper ces quelques années perdues avec ma fille. Je fus d'ailleurs très fière de l'arme que je lui eus confectionné de mes propres mains ! Certes, Hery m'avait aidé mais néanmoins, je fus heureuse d'avoir ainsi créé l'arme avec laquelle irait se battre Mamã. Bien sûr, j'étais toujours contre ces pratiques que je jugeais barbare. Mais quand ils m'avaient proposé de les aider à la forge et surtout, de forger l'arme de ma tendre fille, je n'avais pas pu refuser ; à ma place, quelle mère, désespérée, aurait refusé ?

Cependant, cela ne se fit pas s'en conséquence ; forger ainsi m'avait affaiblis à un point où durant la nuit, je n'arrivai pas à dormir. Mes membres, mes os, mes muscles me faisaient bien trop mal. Et j'avais alors l'impression que ma tête allait exploser tant ma migraine fut douloureuse.

Et cette nuit, infernale, que j'ai passée... Cela fait depuis une semaine que je la vis, sans pouvoir faire quoique se soit. Je n'osais en parler à Mamã, à Hery, par peur de leur réaction. Et maintenant que j'écris ses mots... Je m'en veux de ne pas leur en avoir parlé. Mais peut-être que s'ils trouvent ces quelques livres que j'ai écris... Peut-être comprendront-ils ? Je l'espère, en tout cas.

Et j'espère aussi qu'ils me pardonneront ne pas m'être battue plus longtemps... Je ne passerais cette nuit, je le sentais, je le savais. C'était triste, mais d'un côté... Je m'en étais doutée. Mettre ainsi réconciliée avec les êtres que j'aimais le plus au monde... Cela ne pouvait se faire sans conséquence. Mais je n'en suis pas fâchée. Car la seule chose qui m'importe, bien plus encore que ma fatale destinée, c'est ma famille. Et savoir qu'elle m'a pardonné et que... Malgré tout, nous avons pu passer quelques temps ensemble, à rire... Je n'ai plus peur de la mort, dès à présent. Et je suis prête à l'attendre, le sourire aux lèvres.

Je suis prête à rejoindre ces dieux, qui ont fait de ma vie un tel enfer. »
† Extrait tiré d'Une Marque d'Amour, auteur inconnu.



Et vous ?

Ton Pseudo : Mamã suffira ici. ♥
Ton âge : Entre 10 et 25 ans ~
Des commentaires : Moi qui adore Fire Emblem, je suis heureuse de trouvée un forum dessus, sans exploiter forcément l'histoire des jeux !
Comment avez-vous découvert le forum : Merci aux tops-sites ![/center][/i]


Dernière édition par Mamã le Lun 17 Avr - 0:10, édité 19 fois
Roy ;

Roy
Nouvel aventurier

Messages : 15


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Bienvenue par ici !

Ce personnage promet, j'ai hâte d'en lire plus ! :16:
Tiamat ;

Tiamat
Rebelle

Messages : 41


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Kya ! *_* Bienvenue !
*va fanboy dans un coin*
Je peux te réserver un rp ? ♥
Garance ;

Garance
Maudit

Messages : 26


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OMG BIENVENUE A TOI ♥
Clotho ;

Clotho
Maudit

Messages : 54


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Olaaaaaa. Bienvenue ! ♥️.♥️
Personnage qui s'annonce fort intéressant ! Si tu as des questions, nous sommes présents.

:16:
Invité ;

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Haha, merci à tous pour l'accueil ! ♥
J'espère que ma fiche sera à la hauteur de vos attentes !
D'ailleurs, avec un peu de chance, je devrai l'avoir terminé d'ici demain, au plus tard ! ♥

Tiamat ► Bien entendu ! C'est avec plaisir même !

[Edit : Au final, je ne l'aurai pas finis dans les temps, désolé pour ça d'ailleurs. Je ne pensais pas être aussi surchargée mais ne vous en faites pas, là, je vous promet de la terminer le plus rapidement possible !]
Invité ;

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Petit up pour signaler que ma fiche est terminée !
Et pour l'histoire, j'espère que le faite que je n'ai pas souhaité tout révéler sur Mamã ne gêne pas trop ! Car je vous avouerais, j'aimerais mieux approfondir son histoire, ses véritables pensées vis-à-vis de ce qu'elle a vécu, lors de mes RP's !
Enfin, bref, en espérant que tout soit en ordre ~ !
Clotho ;

Clotho
Maudit

Messages : 54


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Bienvenue en Meinarest !
Bien que le titre l'indique, nous te souhaitons la bienvenue sur les terres de Meinarest ! Le danger sévit partout mais nous savons que tu t'en sortiras ! En voilà un personnage travaillé ! J'ai beaucoup apprécié la manière dont tu as abordé le récit, faire parler sa mère qui maniait la plume, j'ai adoré. En terme de cohérence, aucun souci, c'est tout bon et je ne te fais pas languir plus ! Te voilà validée ! Tu peux dès à présent arpenter les différentes nations. Il te faut bien penser à recenser ton avatar, créer ta fiche de liens mais aussi façonner ton inventaire ! Pour bien débuter ton aventure, tu peux demander des liens ou bien lancer une recherche d'un Rp. A ta guise.
Contenu sponsorisé ;



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